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Tout ce que vous devez savoir sur les YMCA du Québec

YMCA du Québec - 20 janvier 2025

Vous connaissez sûrement le YMCA de votre quartier comme un espace communautaire d’activités physiques et de loisirs. Et si on vous révélait tout ce qui en fait un vecteur de changement dans nos communautés? 

Derrière chaque centre, chaque programme et chaque activité se trouve une mission bien plus large : bâtir des communautés inclusives, soutenir les jeunes dans leur réussite, accueillir celles et ceux qui arrivent d’ailleurs et promouvoir le bien-être physique et mental. 

Préparez-vous à découvrir votre Y de fond en comble, et ce qui dépasse largement les idées reçues. Les vrai ou faux suivants vous dévoileront tout ce que vous devez savoir sur les YMCA du Québec : notre mission, notre impact et notre rôle crucial dans nos communautés.

1) Les YMCA du Québec font partie d’un mouvement mondial.

Vrai.

Tous les YMCA, par l’entremise de leur fédération nationale, font partie du mouvement mondial des YMCA, un organisme de bienfaisance où chaque association est administrée de manière autonome, mais guidée par des valeurs communes. Fondé à Londres en 1844, l’organisme s’est développé pour atteindre plus de 65 millions de personnes par an dans 120 pays.

Au Québec, les YMCA font partie d’une fédération canadienne de 37 organismes de bienfaisance communautaires autonomes.  Chaque association et site adapte sa programmation aux besoins uniques des collectivités locales.

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Avec leurs 1 700 emplacements, les YMCA au Canada se mettent annuellement au service de plus de deux millions de personnes, dont 1,35 million d’enfants, d’adolescents et de jeunes adultes.

2) Les YMCA du Québec est une organisation réservée aux hommes.

Faux. 

À ce jour, une des questions les plus posées à propos des YMCA du Canada reste celle de l’appartenance à la religion chrétienne, ainsi que celle sur l’accès réservé aux hommes. Il est vrai qu’auparavant, le YMCA ne servait que les hommes protestants anglophones.  
 
Au Canada, dès 1870, des cours du soir sont offerts pour la première fois au grand public au YMCA, y compris aux femmes et aux personnes immigrantes.  

 
Dès 1970, le YMCA offre tous ses services à l’ensemble des Québécois et Québécoises, quelle que soit leur religion ou leur langue, afin de mieux répondre aux besoins des communautés où il s’est installé.  
 
Récemment, l’association canadienne a exprimé à nouveau son choix de servir l’ensemble des communautés de manière inclusive dans la déclaration d’Halifax 2024.

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Un cours de français offert à l’École internationale de langues YMCA en 1970, où les femmes et les personnes de tous les horizons peuvent apprendre.

3) On doit se rendre dans un centre YMCA en personne pour bénéficier d’un de leur programme.

Faux. 

Nous intervenons dans plusieurs milieux : dans des espaces spécialement dédiés à nos programmes et services, dans les écoles, les parcs, la rue, les prisons, à l’aéroport et au terminus d’autobus afin de répondre aux enjeux sociaux actuels :   

De plus, l’apprentissage d’une langue est disponible en ligne, ce qui la rend accessible à l’ensemble des communautés, peu importe leur lieu de résidence. Notre programme YMCA Libère ta tête est aussi offert en ligne.

4) Le Y est une entreprise privée.

Faux.  

Le YMCA est un organisme de bienfaisance. Son objectif est de contribuer à la société en s’attaquant à des enjeux bien précis, comme le soulagement de la pauvreté et la promotion de l’éducation.

5) Le YMCA, la YWCA et le YMHA sont tous liés.

Faux. 

Au Québec, il n’y a pas de lien entre le YMCA, la YWCA et le YMHA.   

Dans quelques régions du Canada, le YMCA et le YWCA font partie de la même organisation. Puisque les différentes associations au pays font partie d’une fédération où chaque association est autonome et libre de définir sa mission, les organisations peuvent s’allier pour répondre aux besoins qui sont propres à leurs collectivités.   

6) Les YMCA du Québec ont une présence à l’échelle internationale.

Vrai.

Grâce à notre offre de formation en ligne, notamment en ce qui concerne l’apprentissage linguistique, la portée des YMCA du Québec s’étend au-delà des frontières canadiennes. Par exemple, il est facilement possible de suivre un cours de français à distance, peu importe son pays de résidence.

C’est sans compter le fait que les YMCA du Québec exportent le savoir-faire québécois grâce au programme Alternative suspension. Créé ici en 1999 afin d’accompagner les jeunes qui sont temporairement exclus de l’école, le programme les aide chaque année à bâtir leur estime de soi et à persévérer à l’école. Son impact est tel que le programme est maintenant offert en franchise sociale ailleurs au Canada et dans le monde.

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Le YMCA Parramatta (Sydney, Australie), offrant le programme Alternative Suspension, visité par Nicolas Greenfield – Croissance et innovation financière, et Maude Lagacé – Directrice, développement jeunesse et réussite scolaire.

7) Comment le Y est-il financé?

Le Y parvient à fournir ses programmes et services grâce à quatre types de revenus, un modèle plutôt unique qui permet à la fois de répondre à des enjeux sociaux pressants et de planifier pour l’avenir :   

  1. Revenus autonomes générés par la participation aux programmes payants 
  2. Dons et contributions des généreux donateurs, donatrices et partenaires philanthropiques (Fondation des YMCA du Québec
  3. Intérêts provenant d’un fonds de soutien à la mission (fonds d’investissement)  
  4. Ententes de services et subventions gouvernementales  

 

Pour aller plus loin 

Découvrez nos programmes et notre impact en consultant notre rapport d’impact 2023

Offrez de votre temps en devenant bénévole.

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